Elle est partout, facile à utiliser, trop accessible… on en oublie même les dégâts qu’elle cause
sur l’environnement. On ne réfléchit plus, on prend sa voiture et départ !

Et si, l’histoire d’une semaine, on se déplaçait d’une autre manière. Prendre la voiture, c’est
avant tout une histoire d’habitudes. En s’organisant et en anticipant nos déplacements, il est
facile de les faire évoluer.

C’est parti pour une semaine sans voiture :

Lundi : ayant consulté la veille les horaires des transports publics pour aller travailler,
je vais à pied à l’arrêt de bus, puis je profite de lire ou de discuter. Encore quelques pas et je
suis au travail. Le soir, je remarque que le temps « perdu » sur le trajet est incomparable à la
satisfaction d’avoir pu décompresser sans se soucier de la circulation.

Mardi : c’est mon jour de congé avec la récompense d’un café chez une amie du village
voisin. Il ne pleut pas, je prends le vélo. Quelle chance de rouler en pleine nature, les arbres
sont en fleurs et sentent le printemps !
En fin d’après-midi, les enfants ont un cours de musique. Du moment qu’il se déroule dans le
village, ils iront à trottinette.

Mercredi : je retourne au travail en transports publics. Quel bonheur sur le chemin du
retour à midi ! Je regarde les automobilistes stressés par le trafic pendant que je bouquine.
Si on se faisait un minigolf l’après-midi ? On enfourche nos vélos, on prend les pistes cyclables
ou les routes moins fréquentées et on est déjà à destination. On se rend même compte qu’on a fait
deux activités différentes !

Jeudi : retour au travail. Les horaires en tête, je profite des quelques pas à l’air frais
jusqu’à l’arrêt de bus, puis d’un peu de lecture. Au retour, je fais ma liste de courses. Puis
c’est l’heure du cours de gym pour les enfants dans le village voisin. A nouveau sans voiture, ils
prennent leur vélo et arrivent à leur cours déjà échauffés !

Vendredi : c’est le jour des courses alimentaires. Je vais dans les commerces locaux :
magasin d’alimentation, boulangerie et droguerie. Quel gain de temps, j’en profite pour faire une
pause dans le café du coin.

Samedi : le matin, départ en famille pour le marché. Un enfant n’a pas envie de
pédaler ? Pas grave, on divise la famille en deux : un groupe part à vélo, un groupe prend les transports publics.  Pour le retour, on inverse afin de rendre le voyage plus ludique.

Dimanche : si on se faisait un cinéma ? On enfourche à nouveau nos vélos et départ !
Le retour nous permet de digérer les popcorns…

Il suffit de tourner le bouton dans la tête et de le déconnecter du mot « voiture ». Il faut
probablement être attentif au début, mais cela devient un réflexe après quelques semaines. On tente
le défi une 2e semaine ?