Après son échec de reproduction en Moselle (France), la cigogne bruntrutaine était allée visiter la Belgique, les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne. Le 11 juillet 2020 elle avait entamé sa migration postnuptiale qui l’a conduite dans la banlieue de Madrid, en traversant la France via le Massif central et le Département du Gers.

Elle a passé les Pyrénées le 7 septembre 2020 et s’est établie à l’est de la capitale madrilène, aux alentours d’une décharge contrôlée. Elle y est restée jusqu’au 7 décembre.

La cigogne « Porrentruy » a effectué ensuite un vol de 120 km qui l’a menée au nord-ouest de Saragosse, le long de l’Èbre. Elle a passé les fêtes de fin d’année dans un centre de protection animale à Tudela, en Navarre.

Évitant la vague de froid et les fortes chutes de neige, elle est remontée 100 km au nord-ouest et s’est localisée près de Logrono, capitale de la Rioja.

Le 25 janvier 2021, elle a poursuivi son voyage, toujours au nord-ouest. Elle est arrivée près de Victoria-Gasteiz, dans le Pays basque espagnol.

Le 28 janvier, après une halte au bord d’un lac, dans le parc provincial de Garaio, elle a franchi les Pyrénées d’une traite (160 km) pour s’arrêter dans les Landes, le long de la rivière « Adour ».

Le 30 janvier 2021 elle était localisée par sa balise dans un champ, dans un méandre de l’Adour, non loin de Port-de-Lanne, dans le Département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.

Notre cigogne a retrouvé la voie de migration atlantique des cigognes, en croisant la route qu’elle avait effectuée le 10 mars 2020 et qui l’avait amenée jusqu’en Moselle. Toutefois, à ce jour, elle s’est rendue un peu plus à l’intérieur des terres, ce qui lui laisse de nombreux choix pour remonter vers le nord. Que va-t-elle faire ?

Une fois de plus, elle nous ouvre de nouvelles perspectives de pronostics.

Sacrée cigogne !

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