Il fait chaud dans les usines et dans les bureaux en plein été, et un peu de frais fait parfois du bien, autant pour le corps que pour l’esprit. On a alors tendance à mettre son ventilateur en marche sans réfléchir. Mais comment amener du frais sans surchauffer ni la rue ni la planète ?

Le meilleur conseil que l’on peut donner, qui ne touche pas les ventilateurs d’ailleurs, est d’essayer de rafraîchir les locaux d’un bâtiment en ouvrant les fenêtres durant la nuit et/ou le matin, puis en les protégeant du soleil quand cet astre se lève et durant la journée.

Un ventilateur ne refroidit pas l’air ambiant mais il crée un courant d’air. Et comme son moteur consomme de l’électricité, il dégage un peu de chaleur. Voici un petit tour d’horizon des appareils que l’on trouve sur le marché :

  • Le ventilateur simple

Il n’y a pas d’étiquette-énergie pour choisir un ventilateur. Il faudrait donc l’essayer en magasin pour se rendre compte du courant qu’il génère et du bruit qu’il produit. La puissance électrique consommée par un ventilateur est généralement proportionnelle à l’air déplacé. Il faut aussi savoir que certains moteurs (« brushless ») consomment environ 40% d’électricité de moins que les moteurs traditionnels.

Consommation : entre 20 et 80 watts.

  • Le ventilateur-rafraîchisseur d’air

Même s’il n’est pas possible de régler précisément la température, il fonctionne très bien dans un climat chaud et sec, et on peut obtenir de l’air frais avec une consommation électrique inférieure à celle d’un climatiseur. Idéalement, il devrait être fixé à une source d’air plus frais (porte ouverte) et l’air humide qu’il pousse devrait être chassé ailleurs (par une autre porte).

Consommation : entre 70 et 150 watts.

  • Autres ventilateurs combinés avec des fonctions de traitement de l’air

Le marché propose de nombreux modèles de ventilateurs qui offrent des fonctions de traitement de l’air : ventilateur, épurateur, brumisateur, humidificateur, chauffage, diffuseur de parfum… Avant d’acquérir un tel appareil, se demander si on ne peut pas améliorer la qualité de l’air intérieur avec des mesures simples qui n’utilisent pas d’électricité.

Consommation : varie selon les options. Peut monter jusqu’à 1000 watts en mode chauffage.

  • Les climatiseurs mobiles

Les climatiseurs mobiles produisent de l’air frais mais plus sec. Ils sont munis d’un tiroir qui collecte l’eau qu’il faut vider. Certains modèles sont dits « réversibles », c’est-à-dire qu’ils peuvent aussi produire de la chaleur. Il ne faut pas oublier qu’un climatiseur consomme beaucoup d’électricité et produit de la chaleur dans l’environnement au moment où il fait le plus chaud.

Consommation : entre 800 et 1500 watts, soit 20 à 50 fois plus qu’un ventilateur.

Il est clair que l’excès de chaleur peut être pénible en été et que l’utilisation d’un ventilateur est parfois indispensable. C’est pourquoi il ne faut pas oublier de l’éteindre si personne n’en profite, car son moteur chauffe la pièce. Ne pas oublier non plus qu’il participe aussi à réchauffer les centres urbains de plusieurs degrés.

Sources : suisseénergie