Rome entre réalité et fiction : la ville éternelle au cinéma

Par Sylvain Malfroy, historien de l’art et de l’architecture, ancien professeur aux HES de Neuchâtel, Fribourg et Winterthour

Cinecittà voit le jour en 1937 dans la banlieue orientale de Rome comme outil de la propagande fasciste. Dans le Second après-guerre, les studios de Hollywood investissent les lieux pour y tourner des peplums avec une main-d’œuvre bon marché et, accessoirement, pour renforcer la présence américaine dans un pays sous influence soviétique. Sur la base de cinq portraits dressés par Pier-Paolo Pasolini (Mamma Roma, 1961), Michelangelo Antonioni (L’eclisse, 1962), Federico Fellini (Roma, 1972), Ettore Scola (Una giornata particolare, 1977) et Nanni Moretti (Caro diario, 1993), nous nous intéresserons à la façon dont Rome et sa population se sont ouvertes au monde moderne malgré le poids du passé et la force des traditions, souvent ressenties comme un facteur de paralysie.

La conférence sera suivie d’une projection

Vers le site de l’Université du 3e âge